

L'ail nouveau hier et aujourd'hui
J’ai découvert l’ail frais sur le Chemin de Compostelle. Après 10 jours de marche, de village en village, là où personne ne va jamais en Espagne, parce que même y trouver une épicerie ouverte relève du miracle, surtout quand l’Espagne a décidé de fêter tous ses Saints et de se mettre en congé au mois de Mars… Quand on a trouvé ces pots d’ail nouveau à l’huile d’olive, on l’a pris comme un cadeau du ciel. Dans un état de fatigue certain, et l’estomac souvent vide, c’est devenu notre Salut. Et même une habitude, même quand on trouvait autre chose à manger. Une gousse pour le petit déjeuner, une autre à midi, une pour le goûter et pour l’apéro, ça passe encore mieux, avec ou sans un verre de Rioja.
ça te fluidifie le sang....
On trouvait ça délicieux. Juste avant de rentrer, j’en ai acheté 3 pots. En arrivant chez moi, j’étais à fond, prêchant les bienfaits des gousses d’ail: « Mais goûte donc ! c’est tellement bon ! ; et ça te fluidifie le sang… » Et puis, très rapidement, (un peu grâce au regard horrifié des gens, il faut bien le dire…), j’ai compris que c’était si fort que c’était de la ration de sur-vie. Depuis, je l’émince et j’en mets un peu ; ça suffit bien. Le souvenir est là.
Recettes avec de l’ail de Printemps: